Feria de Dax 2024
SAMEDI 10 AOÛT
Départ pour les Landes chez nos amis Christelle et Xavier. On en profite le lendemain pour faire un petit tour dans le Gers à Lupiac, ville natale de d' Artagnan où se déroule comme tous les deuxièmes dimanches du mois d' août le festival d' Artagnan.
MARDI 13 AOÛT
C'est parti pour la Feria de Dax avec une escale à Clermont chez Murielle et Serge ( ancien écarteur et moniteur à l' école taurine des courses landaises ), où on passe une superbe soirée.
MERCREDI 14 AOÛT
Départ sous la pluie pour Dax. Installation dans la maison, proche de la mairie.
Rejoints bientôt par les autres membres du groupe qui viennent du Gard et de l’Hérault pour assister à la cérémonie d'ouverture de la Feria. Heureusement le temps s'est amélioré.
Puis direction la Pena taurine de Campo Charro pour notre premier repas.
Le Campo Charro !
Philippe et Vero, seuls assistent à la première corrida de feria,dans des arènes pleines. Despedida d' Enrique Ponce aux arènes de Dax accompagné de Daniel Luque et David Galvan face à six toros de Juan Pedro Domecq, bien présentés.
Au final, déception pour Enrique Ponce qui n' eut pas les toros qu'il méritait, mais deux oreilles à Luque et Galván qui sont sortis a hombros.
Enrique Ponce...
Ensuite, repas et tournée des innombrables bodegas de la ville.
JEUDI 15 AOÛT
Petit déjeuner gersois pour une grande majorité du groupe, principalement pour ceux qui assistent à la novillada de onze heures.
Petit déjeuner Gersois... Une idée de François !
Le reliquat va voir le défilé en ville.
Même la Nouvelle Calédonie est présente...
La novillada piquée avec les novillos de Monte Alto permit à Juli Norte de triompher.
On se retrouve tous au Campo Charro pour l' encierro suivi de la tertullia.
Repas ensuite sur site où on nous sert des côtes de bœuf de huit centimètres d'épaisseur.
Direction ensuite les arènes pour la corrida des Santiago Domecq opposés à Miguel Angel Perera, Gines Marin et Clemente.
Deux toros de vuelta et un d'indulto : Santiago Domecq a fourni à Dax une corrida exceptionnelle, qui restera dans les mémoires grâce à l'indulto de Delicado par Clemente. Pereira fut excellent aussi.Seul Gines Martin fut un ton en dessous, malgré sa Porta Gayola à son deuxième toro.
Clemente
À la sortie, direction l’hôtel du Splendid pour rencontrer le président de l'Union des Clubs Taurins de France, M. Gérard Suberchicot.
Le Splendid !
Ensuite, repas à L'Estanquet avant d'attaquer la tournée des bodégas. On finit au patio, situé près de nos logements où on va prendre un dernier verre.
VENDREDI 16 AOÛT
À nouveau petit déjeuner gersois pour ceux qui vont assister à la novillada non piquée de onze heures avec un concours des erales d' Alma Serena. Visite des différents musées pour les autres.
Concernant la novillada, la première journée des non piquées dacquoises a permis à Julio Mendez et à Julio Norte de se qualifier pour la finale du lendemain avec d'excellents novillos.
Puis repas de côtes de toros au brazero.
Retour aux arènes pour la corrida de dix-huit heures. Des Victoriano del Rio.
Au cartel, Sébastien Castella, Roca Rey et Morenito de Aranda en remplacement de Tristan Barroso blessé.
Des arènes pleines, mais des toros décevants dans l'ensemble. Castella essaya vainement de construire quelque chose mais en vain. Roca Rey ne fut pas à la hauteur non plus. Heureusement Morenito sauva cette malheureuse corrida. Récompensé par deux oreilles. À signaler au cinquième toro une petite altercation entre deux spectateurs ( qui ont quand même failli en venir aux mains ) sur des points de règlement concernant la pique. Je rappelle ici que La bravoure du taureau se révèle en fonction de la manière dont il charge le picador. Le taureau brave doit s’élancer de loin : on estime que plus il est brave, plus la distance de laquelle il s’élance sera élevée. À cet effet, sur le sol sont tracés deux cercles concentriques : le premier à sept mètres de la barrière, le second à trois mètres du premier. Lorsqu’il cite le toro, le picador doit placer son cheval à proximité immédiate du cercle extérieur, le matador et ses péones devant immobiliser le taureau à l’intérieur du cercle interne. Si le taureau ne charge pas, le picador peut alors se déplacer et le matador peut faire se déplacer le toro. Dans le cas présent, le toro avait poussé le cheval au milieu de l' arène et un spectateur considérait que cela valait une deuxième pique, alors que l'autre désirait que l' on revienne aux cercles.
Morenito de Aranda
Sébastien Castella
la suite de la soirée ne fait pas exception, tertullia au Campo Charro et bodégas.
SAMEDI 17 AOÛT
Finale novillada sans picador avec quatre novillos-erales de La Espera, bien présentés, nobles et mobiles, parfaits pour ce spectacle, le troisième et le dernier applaudi à l’arrastre
Julio Mendes remporte le concours .
On ne quitte pas directement les arènes car Serge nous invite à la Talenquère , club privé réservé à la course landaise. Donc il n'y a pas de caisse, chaque visiteur et consommateur met ce qu'il veut dans une des trois boites aux lettres, et les membres de la commission servent à boire généreusement.
Repas à nouveau au Campo Charro suivi d'un petit tour à la bodega taurine El Chiquero où on croise le maire de Dax.
Retour aux arènes pour la corrida. Toros de la Quinta pour Diego Urdiales, Daniel Luque et Fernando Adrian
Julien Dubois, maire de Dax, accompagné du président de la commission taurine ont remis ont remis un trophée à Urdiales à l’issue du paseo pour célébrer les 25 ans d’alternative du matador prise des mains de Paco Ojeda avec El Cordobés hijo comme témoin.
Corrida un peu décevante.... Il y a des jours sans !
Retour au Campo Charro, pour écouter la tertullia. Repas tapas et passer une partie de la soirée. Dernière tournée des bodegas pour finir.
Les hommes...
Et les femmes !
DIMANCHE 18 AOÛT
À onze heures corrida de rejon. Face aux toros de Murube, Lea Vicens, Andy Cartagena et Duarte Fernandes.
Corrida au départ décevante, les Murube manquant de charge. Déçu aussi par Cartagena, qui fait plus du spectacle que de la tauromachie. Quant à Duarte Fernandez, il prit des risques inutiles. Heureusement que les toros ont les cornes « afeitées », épointées, pour leur donner des bouts plus ronds. Je trouve aussi que le palco a été un peu trop généreux avec ces deux cavaliers. Heureusement Léa Vicens a pu relever le niveau. Au final trois oreilles et une queue pour Léa, et deux oreilles chacun pour les autres.
Des arènes pleines...
Léa...
Repas au Campo Charro où on accueille quatre nouveaux membres, Didier, Sabine, Rémi et Camille Dupays.
Didier et Sabine...
Rémi et Camille...
À l' issue, corrida des Pedraza de Yeltes pour Roman, David de Miranda et Adriano.
Présentation impeccable des Pedraza de Yeltes, très lourds, (deux d’entre eux pesant plus de six cents kilos). Un lot homogène dans sa conformité mais aussi dans son comportement, partant de loin vers le cheval sans s’employer exagérément. Le sixième prenant trois piques, la dernière du centre de la piste. Une oreille pour Adriano.
Enfin c'est l'heure de l' Agur.
Au final, une très belle feria avec des toros meilleurs que l' an passé. Vivement l'année prochaine!
Les totally spyes !
