Taureaux de Nouvelle Calédonie
La Feria de DAX 2011, pas encore achevée le président a du s' envoler pour la Nouvelle Calédonie !
Et il a rencontré des taureaux et même un "esprit feria" !
Bien sur, en Nouvelle Calédonie, pas question de tauromachie, mais l' élevage bovin tiens une place importante dans l'économie et dans le mode de vie local.
Sculpture de taureau au centre culturel Djibaou à Nouméa.
L' « esprit Feria » se rencontre aussi, principalement à Nouméa, où les « caldoches » et les métropolitains expatriés s'accrochent à leurs racines ...surtout s'ils sont originaires du sud de la France.
Sur le portail d'une maison à Savanna ( province Sud)
Les arènes de Nîmes à Poindimié
Les fêtes de Bayonne célébrées à près de 20 000 Km de Paris
Restaurant « La Fiesta » Baie des citrons à Nouméa
La « Bodega » Anse Vata à Nouméa
Une belle bête !
Introduits vers 1854, pour l'élevage en Nouvelle Calédonie, les bovins appartiennent au monde broussard. Les importations de races Limousines, Charolaises et maintenant Brahman vont continuer, développant un élevage semblable à celui des États-Unis ou de l'Australie : de grands troupeaux en zone de savane et en élevage extensif. Cet élevage va rester essentiellement destiné à la consommation nationale. Les ranchs sont inspirés du modèle australien et appelés stocks. La majorité des exploitations dépassent les mille hectares et vu la configuration du terrain, l' emploi des chevaux pour se déplacer et mener le bétail est essentiel.
JP et son ami Philippe, propriétaire d'un élevage dans la province Nord
Attenant au stock se trouve la piscine, où, une fois par mois, les bovins viennent prendre leur bain contre les tiques (parasites introduits en 1942 par les mulets de l’armée américaine).
Rassemblement mensuel pour le bain
La race Brahman aux aspects visuels significatifs( grandes oreilles et bosses sur le dos ), présente l'avantage d'être très bien adaptée au climat calédonien et résistant à la tique. Beaucoup d'éleveurs se sont alors lancés dans des croisements entre les races Brahman et Limousine, obtenant ainsi des troupeaux essentiellement « Brahmousin».
Troupeau de « Brahmousin »
Particularité en Nouvelle Calédonie : la chasse du bétail sauvage ( cette chasse existe aussi en Australie et en Nouvelle Zélande où les taureaux sauvages sont considérés comme gibier sous le nom de «Srub Bull». Si elle est discrète et confidentielle, elle existe pourtant réellement. Si les bovins sont l'objet d'attentions particulières de la part des éleveurs, pourtant, dans certaines régions d'élevage extensif, des bêtes privées de soins ont repris leur liberté et constituent des troupeaux sauvages. Les causes de cette situation sont multiples : propriétés abandonnées suite aux événements politiques, clôtures défaillantes ou bêtes fugueuses. Mais le tir peut avoir des conséquences juridiques graves pour le chasseur si l' animal n' est pas prouvé sauvage.
De plus, c'est une chasse dure, le terrain est broussailleux et accidenté et les quartiers de viande très lourds. Un gros taureau peut aisément dépasser les six cent kilos. Elle nécessite donc une parfaite connaissance de l' animal, de ses mœurs et de ses réactions, car il est fréquent que le taureau charge.
Un veau braconné
Un joli trophée
Rodéos aussi bien avec des taureaux qu' avec dex chevaux
On rencontre aussi des chevaux sauvages
Fête du Bœuf à Païta
On s'entraîne avec qui on peut...
Un petit clin d'œil à notre club !
Debout sur le cheval, Damien notre dernière recrue!